Le Django 9.80 : un croiseur rapide qui voit grand

Premières impressions à bord

Cet été nous avons eu le plaisir de naviguer en duo sur le Django 9.80 Joburg de CFC Location au départ de la Trinité sur Mer

Un agréable week-end en Baie de Quiberon sur un voilier surprenant.
On vous partage nos impressions car la première fois que vous montez sur le pont d’un Django 9.80, vous pourriez bien être assez surpris.

Son tableau arrière ouvert, son cockpit spacieux et ses deux safrans équipés de barres franches lui donnent clairement l’allure d’un coureur au large.
Chaque réglage de voile rappelle un Archambault 35 ou un Sun Fast 3200 — des bateaux conçus pour la performance et la précision.
Pourtant, malgré son ADN de régatier, le Django 9.80 se montre parfaitement adapté à la navigation en équipage réduit.
Tout est à portée de main : les winchs de grand-voile et de voile d’avant sont facilement contrôlables depuis la barre, tandis que les drisses, la bordure, les ris, le hale-bas de bôme et autres manœuvres sont soigneusement organisés sur deux pianos de chaque côté du roof

Un équilibre parfait entre légèreté et solidité

À première vue, la coque peut sembler fine — on peut même entendre l’eau clapoter contre la carène depuis le cockpit.
Mais une fois en mouvement, le bateau révèle son véritable caractère : rigide, réactif et plein de vie.

Ici, la légèreté rime avec efficacité et réactivité.
Comme le disait Colin Chapman de Lotus Racing : « Ajoutez de la légèreté. »
Le Django 9.80 incarne cette philosophie à la perfection.

Des sensations de barre dignes d’un dériveur de course

Nous larguons les amarres dans 10 nœuds de vent réel et envoyons rapidement toute la toile.
Moteur coupé, le bateau avance à 6 nœuds au près.
Le vent fraîchit à 15 nœuds et nous dépassons les 7 nœuds de vitesse surface, en tirant des bords à 32-35° du vent apparent — proche de sa vitesse maximale en déplacement.
La barre est un vrai plaisir : les sensations rappellent un dériveur de régate, mais avec le confort et la sécurité d’un véritable croiseur.

Un biquille qui dépasse toutes les attentes

En approchant de notre escale au port de l’Île-d’Houat, nous nous rappelons qu’il s’agit d’un biquille ne tirant que 1,55 mètre (5 pieds).
Ayant navigué pendant des années sur la côte est de l’Angleterre, j’en ai connu plus d’un, et disons-le : les biquilles ne sont pas réputés pour leurs performances, encore moins pour leurs capacités au près.
J’ai cependant vraiment été impressionné par ses performances : le Django remonte bien au vent, accélère rapidement et garde un équilibre remarquable.
Une belle preuve qu’un biquille bien conçu peut vraiment bien performer.

Mouillage et échouage

Au mouillage, la finesse de la coque laisse entendre le clapot contre la ligne de flottaison.
Cela fait partie de la personnalité du bateau — un rappel de sa conception légère.
Malgré cela, le Django reste confortable, stable et rassurant, même dans un peu de houle.

Et, autre atout majeur même si nous n’avons pas eu l’occasion de tester: Le Django 9.80 est échouable !!

Un intérieur spacieux et lumineux

Vous n’êtes pas encore convaincu ?
Faisons un tour à l’intérieur : la première impression est de nouveau surprenante — on a l’impression de monter à bord d’un croiseur de 36 à 38 pieds.
La hauteur sous barrot est impressionnante (1,90 m), la luminosité abondante, et l’aménagement à la fois intelligent et fonctionnel.
Tout a été pensé pour le confort d’une semaine de croisière — sans excès, sans compromis.
S’il fallait ajouter un détail, ce serait un siège sur cardans à la table à cartes.

Sous spi, le plaisir du portant en équipage réduit

La dernière journée a été consacrée à la navigation au portant dans des conditions légères à modérées — l’occasion parfaite pour envoyer le spinnaker asymétrique avec bout-dehors rétractable.
Toutes les manœuvres reviennent naturellement aux pianos, rendant la gestion simple et fluide.
Nous aurions aimé poursuivre l’expérience mais avec seulement 10 nœuds de vent réel, les conditions n’étaient pas idéales pour un test complet.
Tout ce que l’on peut dire, c’est que la barre, grand-voile et spinnaker asymétrique se gèrent sans difficulté en équipage réduit.

En conclusion

Le Django 9.80 se distingue par sa polyvalence : rapide, joueur, mais aussi sûr et confortable pour la croisière.
Capable d’offrir des sensations proches d’un voilier de course tout en restant simple à manœuvrer en équipage réduit, il prouve que performance et simplicité peuvent aller de pair.

 

Un bateau à la fois vivant et marin, conçu pour ceux qui veulent naviguer autrement — avec le sourire, et le vent comme seule limite.

Nacho et Maïté

Grille tarifaire

Haute saison

Mi saison

Basse saison